Arrivés à Salbart

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 29/11/2009

Venue rendre un dernier hommage à son plus jeune frère Damian en compagnie de ses enfants, et d’Alexandre. Clémence avait eu la joie de retrouver à Poitiers sa cousine la comtesse Icie qui les avaient convié à la rejoindre à son domaine.
Longtemps hésitante, elle ne voulait la déranger surtout avec les préparatifs qu’elle devait faire pour les funérailles de son époux, également et ceux de son installation. Mais les idées maussades qu’elle broyait n’arrangeait en rien sa situation.

Aussi l’invitation était apparue pour la princesse comme une belle occasion de se distraire, de quitter la ville où elle commençait à s’ennuyer ferme et de côtoyer d’autres personnes que sa proche famille ou ses amis. Mais pour Clémence, il n’en aurait sans doute rien été de ce voyage si sa dernière conversation avec sa cousine ne le lui avait pas rappelé sa promesse de visite.

La date était arrivée, Clémence avait fait préparé le coche et ils avaient quitté l’auberge ou ils s’étaient installée en direction du domaine de Salbart dans l’espoir de se changer les idées et les malheurs qui endeuillés sa famille. A hauteur de la barbacane s’arrêta le coche princier et le cocher à l’accent occitan prononcé, s’adressa au garde :

_"Adishatz messer ! Voici Son Altesse, la princesse de montmorency et sa famille, qui ont été conviés au domaine."

A l’intérieur, le changement d’allure du coche n’avait en rien perturbé Clémence qui admirait le paysage paisiblement, si ce n’était l’impatience grandissante de ses enfants de descendre de voiture et de pouvoir à nouveau courir librement partout. Se tournant vers Agnes et Gilles, elle leur sourit tout en leur donnant rapidement quelques consignes.

_ « Nous voici arrivés les enfants. Soyez sage avec la Comtesse Icie lorsque nous la verrons. »

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 01/12/2009

Elle était restée silencieuse tout le voyage, perdant parfois ses tempêtes dans le flou du paysage. Le Languedoc était loin, son autre vie aussi, elle était juste Aurore fille de...parfaite inconnue dans cette société dans laquelle, elle avait longtemps refusée de fréquenter, et il avait fallu qu’elle la rencontre et lui propose de devenir sa dame de compagnie. Elle ne savait exactement ce que cela signifiait, à vrai dire, elle ne s’en souciait guère, elle aimait seulement la compagnie de Son Altesse. Un échange à la base, l’appréhension contre une éducation. Comment sa mère voyait-elle cette relation ? Etait-elle soulagée de la savoir revenue dans les rangs ? Cette pensée l’agaça, fit prendre à ses lèvres un pli amer. Elle secoua la tête comme pour la faire passer et retrouver un semblant de sang froid.

Endeuillés, la Princesse et sa famille devait prendre l’air, se changer les idées et lorsqu’elle lui demanda de l’accompagner, la jeune fille ne put refuser. Chacun ses démons, mais les siens disparaissait aussitôt la personnalité changée. D’aucun dirait qu’elle est démente et d’autres qu’elle est une fille qui se cherche encore…

Arrivée aux portes du domaine de Salbart, la voix du cocher se fit entendre. Aurore sourit, loin d’être dépaysé lorsque celui-ci s’exprimait. Et puis, dans l’intérieur de la voiture, la vie commença à s’animer. Tourna la tête vers eux, sourit de les voir s’agiter, comme elle lorsqu’enfant, elle subissait les longs voyages de sa mère sans pouvoir bouger. Elle tendit l’oreille vers Clémence, écouta les consignes qu’elle donnait à ses enfants avant qu’ils ne soient arrêtés.

Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 25/02/2007

(désolée pour le retard)

Le garde s'inclina bien bas.

Votre Altesse est attendue par Nos Grandeurs. Soyez les bienvenues à Sabart. Des valets vont vous montrer le chemin jusqu'à la cour d'honneur.
Notre comtesse vous attend dans la salle de reception.

Il fit signe à ses hommes de faire place.

» de Niort à Salbart, convoyage d'un grand blessé