En ce mois de janvier 1460, les chemins étaient encore recouvert d'un blanc manteau de neige, bien que celle-ci laissait apparaître des taches vertes par endroit. C'est venant de Poitiers qu'un colosse de six pieds et demi de haut, et moustachu de surcroit, arrivait, enfonçant profondément ses bottes dans la poudreuse. Le poitevin, car s'en était un - vous me direz sans doute qu'il venait de Poitiers, mais venir de Poitiers ne signifie point qu'on y habite, même si c'est le cas de celui-ci - atteignait enfin sa destination. Destination qu'il avait longtemps cherché sur une carte avant de trouvé le nom de Salbart indiqué un peu plus loin que ce qu'il pensait. C'est ainsi, qu'Urêzîr, puisque c'était son nom ou plutôt son prénom, arriva au pont levis et qu'il s'adressa au garde alors présent ...
Bonjour, je me nomme Urêzîr Azurabân ...
Je viens pour m'entretenir avec messire Eldric de Plantagenêt qui, si j'ai bien compris ce qu'il m'a écrit, m'a invité à venir pour cela.
Euh ... Et si vous pourriez m'indiquer où je puis le trouver s'il advenait que vous me laissiez entrer ...
Une fois que le dit garde lui permit d'entrer et lui indiqua le pavillon de chasse, Urêzîr poursuivit son chemin en direction du lieu en question.