Pour le mariage c'est par ici...

Le capitaine cochait la longue liste des invites. Il avait changé les gardes postés pour les recevoir. Le Jeannot était efficace mais son fort accent poitevin et le francois qu'il hachait de patois, rendait la comprehension ardue. Le capitaine avait donc décidé de le faire lui même. De toute façon, il attendait des nouvelles de ses hommes envoyés à la recherche du seigneur Sarmite et il guettait le chemin qui montait de la Sevre avec une certaine anxieté.

Citation :

Je suis Elhrik Vonlichtenchein d'Erementar, Seigneur de Saint Jean de Rives et Brassac, j'accompagne Neyco de la Franche Mariemont Casaviechi, Baronne de Hautpoul.

Dame, messire, vous êtes attendu. Apres la poterne des valets vous accompagneront. Remettez nous vos armes si vous en possedez, s'il vous plait. Ce sont les ordres de la comtesse.
Elles vous seront rendues lors de votre départ. Le château est bien gardé, vous ne craignez rien.

Il regarda l'homme qui se tenait à l'ecart et reconnut les insignes des chevaliers de la Licorne. Lui qui rêvait d'appartenir à un ordre si prestigieux, le contempla avec admiration. Certes, servir la couronne de Salbart l'était tout aussi, il lui suffisait de dire qui il servait pour croiser le même regard que celui qu'il portait sur l'inconnu. Mais La Licorne.......
Curieusement, une femme lui brula la politesse. C'était peu commun mais sans doute la dame pensait avoir un rang supérieur ou profitait elle de son état féminin.
A vrai dire, il s 'en moquait. Tant qu'on attentait pas à la sécurité du château.

Citation :

Scusez, suzeraine de la future mariée, puis je passer ?

Ah ben, il manquait plus que ça, comme si lui, connaissait ce détail. On ne lui confiait pas ce gene de chose au château. Amédée, le majordome devait savoir mais lui........

Dame, excusez moi, mais il me faut votre nom. Comprenez vous, l'on ne m'a pas informe qui était la suzeraine de qui. Je n'ai qu'une liste de noms, moi. N'es prenez pas ombrage, mais je ne peux vous laisser passer sans cela.

« Non mais c'est quoi cette gourgand... » pestait déjà in petto le Flamand au moment où la Montbazon effectuait sur sa personne une figure que les piétons du monde entier appellerait bientôt « tête de poisson ». Ou pas... Bref, n'eut été sa naturelle tendance à la temporisation – la seule exception qu'on lui connaissait en ce domaine était relative à la bière flamande –, son exclamation aurait franchi le cap de ses lèvres et il se serait retrouvé avec un incident diplomatique supplémentaire à gérer. Heureusement, pour lui, il avait reconnu assez rapidement la Première Secrétaire d'État et effaça donc toute trace de contrariété de son visage.

- Comtesse, le bonjour à vous. C'est un plaisir d'apercevoir un nouveau visage connu icelieu. Et comme, je gage, vous êtes l'invitée de la future épouse, je suis l'hôte du futur mari, dont je fus le maître d'armes avant mon... absence. Décidément, il avait toujours autant de mal à évoquer cet épisode... Une nouvelle illustration de la complémentarité des Grands Officiers de la Couronne, dirait-on.

Puis, comme le garde avait offert l'entrant aux Sudistes qui le précédaient et qu'il s'interrogeait sur l'identité de sa compagne du moment, Guillaume répondit : « Le bonjour, Guillaume de Jeneffe, Grand Escuyer de France. Et voici la Comtesse Alandrisse de Montbazon-Navailles, Premier Secrétaire d'Etat. Pour ma part. Je suis ici sur invitation du seigneur Gauvhin de Plantagenêt... Mais je crains déjà devoir vous ennuyer. En effet, dois-je moi aussi vous remettre mon épée, comme il est demandé, à ce que j'ai cru entendre ? Car il s'agit là du symbole de ma charge. M'en priver serait comme interdire aux comtes de porter leur couronne, n'est-ce pas ? »

Où comment, même en venant avec les meilleures intentions du monde, se retrouver à perturber l'organisation.

Zara et sa chérie Dory avaient reçu l'invitation aux noces du fils de la Comtesse Icie de Plantagenêt alors qu'ils étaient encore en mer à bord de l'Equinoxe en mission.
Arrivés il y a 3 jours à La Rochelle, ils se préparèrent assez rapidement pour rejoindre le Château du Coudray-Salbart où allait avoir lieu la cérémonie.
Zara pris ses plus beaux habits et monta sur son superbe et fidèle alezan blanc Pégaze. Suivi de Dory et sa monture tout aussi magnifique. Ils galopèrent côte à côte, au triple galop pensant être en retard, tout cheveux dans le vent pendant toute une journée.
Ils arrivèrent au soleil couchant devant l'entrée du Château.
Zara frappa à la porte du garde et s'annonça: "Bonsoir Messire, je suis Sire Zarathustras accompagnée de ma douce Doryane, nous sommes conviés au mariage de Sire Gauvhin. Voici notre carton d'invitation."
Ils attendirent la réponse du garde....
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Bienvenue messire. Vous êtes attendu à la chapelle et à la reception. avec votre promise.

"Merci bien garde, nous allons de ce pas à la chapelle."
Zara et Dory se dirigèrent alors, main dans la main, vers le chapelle Sainte Radegonde où allait avoir lieu la cérémonie du mariage de Gauvhin de Plantagenêt et Agnes de Carpadant. Zara connaissait déjà le chemin car il avait assisté au baptême de Nahysse de Plantagenêt il y a quelques temps déjà.
Zara était très heureux de participer à un tel évènement, à la demande de la Comtesse Icie avec qui il entretenait d'excellentes relations.
La Chapelle était toujours aussi magnifique avec quelques rénovations par ci par là. Il y avait déjà du monde à l'intérieur. Les discussions allaient bon train.
Timidement, accompagné de sa promise, Zara entra lentement dans la chapelle.

Mais pourquoi n entre t il pas l'homme de la Licorne? Le garde se demandait s il n avait pas commis un impair. Il était aller demander les ordres pour l'épée et puis.......Il avait saluer la dame, il avait................
Ohhhh d diouuuuuu, jura t il en silence !

C est le fouet assuré ça. Si la comtesse apprenait telle maladresse, ça cuirai pour ses miches.............ou le cachot!! Il n avait plus qu'a esperer que l'homme serait indulgent.

Il se plia en deux devant le Grand Escuyer de France.

Messire, messire, pardonnez moi. Comment ai je pu? Je vous prie de me pardonner. Et re, on se plie en deux pour eviter le cachot. Je pensais vous avoir inviter avec la dame.
Messire Guillaume de Jeneffe, vous êtes le bienvenu. Sa Grandeur Icie de Plantagenêt et ses enfants, vous attendent à la chapelle.
Des appartements sont à votre disposition pour vous changer. Sa Grandeur vous autorise à garder votre épée. Pour autant qu'elle reste au fourreau bien sur.

Un page va vous accompagner

Après voir sourit en coin devant les démonstrations de regret du garde, Guillaume acquiesça aux paroles dudit garde. Il avait donc eu raison, ce n'était point une offense qu'il avait ici à affronter mais bien une négligence toute humaine. Le Flamand s'empressa donc de répondre, du ton le plus conciliant qu'il se connaisse, ce qui n'était pas peu dire : « Je vous en prie, il n'y a pas grand'mal. Et merci à vous pour mon épée ».

Le saluant d'un hochement de tête, il se retourna ensuite vers sa compagne du jour, en lui désignant l'entrée du plat de la main droite : « Comtesse, après vous ».