[RP] Joutes pour le mariage d'Icie et de Gaelik

Le chevalier à la rose se présenta vers la lice, il montait un élégant destrier à la robe isabelle. L'animal piaffait, voila longtemps qu'il n'avait plus senti l'odeur des autres chevaux et cette ambiance electrique.

Le chevalier lui flatta l'encolure tandis que l'animal soufflait bruyamment pour le détendre. Il s'approcha pour admirer le duel qui précédait son affrontement.

Le chevalier laissa la lice se vider puis s'avanca vers les gradins. Il saisit la rose qu'il avait à son côté et s'adressa à la jeune demoiselle qui siègait juste à côté de la place innocupée de sa Dame.

Demoiselle,
Permettez moi de vous confier la garde de ce présent pour la Dame dont je défend les couleurs et qui me fait cruellement défaut par son absence...

Il lança adroitement la rose aux pieds de la jeune Kyane et reparti se mettre en place.

Je passe vous voir avant de me préparer mon Amour

Gaelik regarde Icie dans les yeux.
En votre honneur Ma mie!

Kyane ramassa la rose et la porta a son coeur.
Je vous souhaite bonne chance chevalier
Elle leva un sourcil puis le regarda concentrer pour le combat. Elle espérait de tout coeur qu'il puisse passer le premier tour

Dame Kyane semblait fort émue.

Tres belle rose que voilà, la Reyne sera ravie.

Les deux cavaliers de préparaient à l'affrontement, les lances tendues, le chevaux piaffant d'impatience.

Oui très belle rose en effet

Elle lui rendit un sourir lorsque tout a coup, Kyane se leva d'un bond, elle était ravit de la victoire de ce jeune chevalier. Elle qui n'aimait pas la violence, elle ne put s'empêcher de manisfester sa joie en un cri retentissant

Le chevalier à la rose repassa devant la tribune sur sa monture au petit trot et s'inclina autant que son armure le pouvait pour saluer la jeune femme.

Si la Rose fut pour Ma Dame, cette victoire vous reviens Demoiselle.

Il reprit ensuite le chemin des tentes jusqu'au prochain duel...

C'était amèrement injuste. Se faire battre par un jouteur qui n'avait même pas daigné se présenter, ni dire un mot. Messire d'Argenton faisait là preuve d'un mépris dédaigneux bien triste.

Il avait eu la chance de passer, mais une telle attitude ne le mènnerait pas loin.

Le Marquis, vraiment déçu, décida de quitter piteusement ces lieux?

Je suis très honorée messire, j'espère que votre chance vous portera encore loin dans la compétition

elle lui fit un salut un peu timide puis d'un air pensif elle le regarda partir vers les tentes

Enorig sentit le choc de sa lance contre son adversaire. Elle la sentit se briser et faillit tomber sous le choc mais elle serra ses genoux et tint bon. Elle entendit le choc de la chute de son adversaire et même si elle était navrée pour lui elle sourit de bonheur. Enfin la chance lui souriait de nouveau... Elle descendit de cheval avec l'aide de son écuyer et se rendit sous sa tente pour attendre la prochaine joute.

Oya avait été fort surprise de sa victoire contre son neveu Nakuneuil, elle s'attendait a ce que ca soit elle qui morde la poussiere pourtant..

Enfin.. c'était elle qui se qualifiait malgré tout.. retournant a sa tente, elle n'enleva pas tout son équipement: que son heaume pour lui permettre de boire une coupe du bon vin qu'on y avait laissé pour se désalterer..

Debout dans l'entrée de sa tente, elle regardait la suite tout en buvant et se préparant mentalement pour la prochaine épreuve.

Toucoul regarde passer son futur adversaire Dame Oya

J'aurai préféré être son champion que la combattre mais ainsi va la vie.
En fait je ne suis le champion de personne.......à part de mes modestes terres.songe-t-il

Une forte angoisse l'étreint.Ce sont les premières joutes du Comte de Melle. La peur ne l'envahit pas , non ce n'est pas celà. Simplement il se doit d'être de la première attaque lorsque le conflit se déclenchera.....une vilaine blessure serait de mauvais gout.

Il sort sa pipe et se prépare une petite fumée.

Vu qu'il n'y a point donzelle pour calmer ces frissons et que j'ai assez abusé des bienfaits deBacchus, voilà le remède pense Toucoul

La Reyne réapparu pour le tour suivant. Elle s'installa à nouveau dans les gradins aux côtés de Kyane qui tenait une rose magnifique entre ses mains et qui avait l'air un peu rêveur.

Elle admira également d'un regard tendre les deux jeunes mariés en grande discussion et sourit en revenant vers sa cousine.

Désolée d'avoir du partir si précipitamment, j'espère que je n'ai pas raté une trop grande partie du spectacle...

Mais d'où sors tu cette magnifique fleur chère cousine ?

Icie serra tres fort les mains de Gaelik. Souriante et calme malgré son angoisse. Il avait peur pour elle, elle avait peur pour lui. Mais il ne fallait rien en laisser paraitre pour ne pas le déstabiliser.

Mon âme est à vous, mon Amour. Que vous perdiez et ou non n'y changera rien, vous serez toujours le chevalier de mon coeur.

Elle le rassura d'un sage baiser. Cela n'était pas tres correct en publis, mais ils étaient nouveaux épousés, on leur pardonnait ce petit écart.

Je vais vous accompagner et me préparer aussi.

La Reyne était tres belle.
Un chapel d'orfévrerie d'émeraudes et de sardoines, retenait un tres fin voile blanc.
Un surcot en soie or galonné d’un motif de roses bleues, descendait au sol en plis gracieux, cintré à la taille. Il laissait apparaitre, un corset en velours bleu nuit comme la jupe, lacé de galons or. Son décolleté carré était orné d’une fine dentelle de Cluny. Les manches courtes et plissées et resserrées par les même galon or, laissaient dépasser une chemise en fine toile blanche ourlée de la même dentelle que le décolleté du corset.
Une longue cape en soir or, doublée d’hermine était retenue sur les épaules par des broches en émaux. En ces jours où le printemps faisait de timides apparitions, l'air était encore frais.

Votre Majesté, Dame Kyane, je m'absente pour me préparer.

Se tournant vers Sébastien, son nouveau cousin, elle le remercia d'un large sourire.
Il était tant de partir, elle tenait à être présente dans la tente quand le tour de Gaelik viendrait.

Sous la tente l'on aidait Gaelik à mettre son armure. Icie se dirigea vers les chevaux. Carressant le col de Melusin,elle lui murmura à l'oreille:
Prend soin de lui comme tu sais si bien le faire.
Sous les caresses, le cheval baissa la tête comme s'il comprenait.

Alkhir piaffait d'impatiente, comme à son habitude. Il était fougueux, prêt à en découdre. Un hénissement acceuilli sa cavalière.

Mais oui, je viens, ce sera vientôt notre tour. Calme toi!! Lui dit elle en le caressant à son tour.

Icie retourna dans la tente où les pages l'attendaient.

Catherine était très impressionnée par les chocs provoqués par les rencontres. Voir les cavaliers tomber à terre la faisait toujours frémir...

Elle reçu les paroles du Seigneur d'Azé avec un signe de tête et un sourire.

Dame Icie abandonna les tribunes en recevant un dernier encouragement.

Prenez soin de vous Madame, et faites nous voir un magnifique spectacle.

Elle restait assise, nerveuse et tendit un sourire à sa cousine.

Pourvu que tout se passe bien...

Dans un autre monde, Kyane revint a elle sous le bruit de l'impact du dernier combat. Elle regarda Cathy d'un air un peu hagard

Hoo cette fleur, hé bien elle t'es destinée. Elle provient du charmant chevalier qui concours en ton nom.

Elle donna sa rose avec un peu de tristesse puis regarda Ici se lever pour aller se préparer. Elle lui souhaita bonne chance et espérant qu'il ne lui arrive rien de grave.