[RP] Joutes pour le mariage d'Icie et de Gaelik

Alkhir continua sa course jusqu'au bout de la lice. Icie lui fit faire le tout jusqu'à la tente de Nebisa.

Dame Nébisa, mes félicitations. Je suis heureuse d'avoir pu partager avec vous mon premier combat.

Amenant son destrier vers sa tente, elle descendit de cheval, fiere de ce résultat. Elle avait tenue bon.

Gaelik l'attendait pour la serrer dans ses bras, rassuré. Son heaume oté, ils échangèrent un tendre baiser.

Je vais me changer, mon Aimé. Je suis fiere de vous, mais allons aux nouvelles de Sieur avant que je ne rejoigne la Reyne.

Un chariot jourdement chargé arriva pres du campement. Des hommes firent rouler à terre des tonneaux de vins pendant que Suzette et des servantes se partageaient des plateaux et paniers à servir.

Les tonneaux furent amenés pres de chaque tente, sauf un: une cuvée spéciale que l'on apporta à la tribune d'honneur.
Les plateaux portaient des viandes froides, charcuterie, divers épices et sauces pour les accompagner. L'on y avait ajouté des patés aux poissons et aux légumes. Les paniers contenaient de belles miches de pains dorées, encore tiedes de la fournée du matin. D'autres des fruits frais ou secs, quelques uns confits.

Suzette, fierement affectée au service de la tribune d'honneur, fit dresser un tréteau recouvert d'une nappe blanche.
Elle disposa tout cela en décorant, par ci par là, de pétales de fleurs. Un bouquet de de camélias rouge vif mélé de feuilles de chevreuilles garnissait le fond de la table. Quelques assiettes au décors campagnards mais de fines porcelaine s'empilaient à côté de verres en cristal ciselés aux armes des maitres du château.

Intimidée, elle s'avança un peu gauchement vers la Reine, fit une révérence assez maladroite.

Vot'e Majesté et nobles Dames, si vous souhaitez vous restaurer, je suis à votre service.

Elra, se relevant de cette lourde chute, salua la qualité de son armure. Peut-être avait-il quelques hématomes provoqués par la violence du choc.
Satisfait d'être sur ses deux jambes, avec toutes ses capacités, celui-ci s'autorisa à parler avant que la joute suivante ne se fasse.

Fichtre...Quel adversaire !!!

Puis celui-ci lança quelques propos avec un large sourire :

Je saurai dorénavant que Dame Enorig fait tomber l'adversaire aussi bien par son verbe que par sa lance.
Il n'est pas bon de rendre telle femme nerveuse.

Ma foi, ses fiefs sont entre de bonnes mains, aussi fragiles puissent-elles sembler.

Celui-ci retourna vers sa tente pour savourer quelques breuvages le temps que l'on lui ote son armure, puis il reviendrai ensuite comme spectateur.

Catherine adressa un sourire bienveillant à la jeune domestique et se leva pour s'installer.

Voila une excellente idée, serait ce trop gourmand de vous demander de me faire gouter un peu à tout par simple plaisir ?

En partant Enorig avait entendu le commentaire d'Elra. Elle lui avait sourit.

Le comte de Melle, fort surpris de sa victoire, sitot descendu de cheval s'en va quérir des nouvelles de son adversaire. Rassuré par les proches de la charmante dame il attend la suite des joutes.

Il voit arriver avec un plaisir non dissimulé la jeune servante et se met à sourire.

Ma foi une damoiselle que la nature a bien fourni. Si je n'étais point noble un seul de ses baisers peut suffire à enflammer le cœur de l'humanité ou les gars de mon quartier.Elle a un p'tit goût d'orange de miel et de chocolat que je gouterai sans vergogne songe-t-il.

Merci damoiselle, vu que Dame Reyne a épanché sa soif je peux soigner les tourments de ce combat. D'autant plus que Dame Oya s'en sort avec les honneurs. Goutons à ces vins en attendant le prochain.

Quoiqu'il arrive, ce jour restera béni. Il pourra dorénavent conter à son engeance qu'il a cotoyé , même de loin, sa Reyne

Suzette s'inclina

Oui m'd..Votre Majesté

Empourprée par sa bevue, elle prépara un assortiment de charcuterie, coupa des tranches de terrine. Elle hésita sur les rillettes, celle au poisson surtout, un gout tres particulier..
Se cachant de Gertrude la cuisinière elle en avait gouté à la cuisine, intriguée par cette couleur rose....la Dame verra bien si elle aime, pensa t elle..
Elle en tartina sur des morceaux de pains frais.

L'assiette était bien garnie. Suzette remplit un verre.

Voilà Majesté. Le vin c'est un Pouilly 1448,une bonne année pour les vendanges, mon cousin il habite là bas.

pfff j'en rate pas une, pensa t elle, je vais encore me faire remarquer moi. J'peux pas la tenir cette langue, c'est plus fort que moi

Une fois le premier tour terminé, le comte Faooeit se remettait au centre, et disait alors à haute voix: Voici donc le premier tour des joutes terminé, et à présent nous assisterons aux quarts de finales.
De nombreux jouteurs ont chuté, et sa grâce le Duc du Vexin Sieur est fut assez gravement touché, mais il reçoit les plus grands soins ailleurs, pourvu qu'il se rétablisse au plus vite.
Nous verrons donc pour la suite de la compétition:

Seigneur Milamber, Seigneur de Meyssac;
Sa grâce Thierry, Duc d'Argenton, Comte de Corbières et Pair de France;
Le champion de son altesse Catherine Victoire, Reyne de France;
Sa grâce Enorig, Duchesse de l'Aigle et Dame de Beynac;
Sa grâce Ksandra, Duchesse de Château-Gonthier, Comtesse de Jublains et Vicomtesse de Carlat;
Sa grandeur Toucoul, Comte de Melles;
Sa grandeur Gaelik, Comte de Coudray-Salbart et Baron de Lusignan;
Sa grandeur Nebisa, Comtesse de Ségur et Baronne de Chabrières.

A présent, place aux joutes!

Enorig sortit de sa tente et se prépara à la joute. Elle adorait ce sport et même si elle perdait là elle avait repris goût au combat. Ses joues qui étaient devenues si pâles, reprenaient de la couleur sous l'exaltation et ses yeux, d'habitude si tristes et éteints, brillaient de plaisir. Même son cheval piaffait d'impatience. Elle le flatta de la main.

Allons tout doux mon grand. Ne t'excite pas tu ferais tout rater....

Enorig fut à la fois ravie et désolée d'avoir fait chuter le champion de la Reyne. Ravie parce qu'elle pouvait continuer à son grand plaisir, désolée parce que la Reyne perdait son champion. A cheval elle se dirigea vers elle, enleva son casque et se baissa respectueusement pour lui parler:

Majesté, veuillez croire que j'aurais préféré que votre champion gagne le tournoi. Il n'est pas blessé et j'en suis heureuse. Si je gagne étant sans duché ma victoire vous sera dédiée.

Icie s'était levé d'un bon en voyant le chevalier tomber, elle ne put retenir un cri en portant la main à sa bouche.
Au prompt rétablissement de celui ci, elle s'assit soulagée.
Le sort en était jeté, le champion de la Reyne devait être un peu dépité, mais il n'était pas blessé et s'était défendu vaillament.

D'un signe de la main, Icie félicita Enorig. La chance lui souriait, cela lui remettrai du baume au coeur.

Quelle joute magnifique!! Icie admire le talent et l'adresse dont fait preuve les cavaliers.

C'est au tour de Gaelik et Nebisa. Le coeur d'Icie bat la chamade, cela devient plus difficile, pourvu qu'il n'arrive rien.

Saocho accourut. Il vouait une véritable admiration à son maître. L'on pouvait compter sur lui.

Oui, mon m'sieur le comte, tout de suite. Dame Hékate à Saintes..oui oui, je pars avec Eclair, c'est le meilleur.

Il partit en courant vers les ecuries, non sans saisir au passage une miche de pain et du jambon au passage, pour la route.

Une fois cela fait, il chuchota quelques mots à son frère, lui passa la main dans les cheveux, puis ressorti de sa tente.

Bon, j'espère ne pas y être allé trop fort, je m'en voudrais de lui avoir fait mal... Mais bon ne vous inquiétez pas, je le connais bien, et je pense qu'il a aussi envie de profiter un peu des bons soins de nos guérisseuses^^

Il essayait d'en rire et de ne pas trop y penser, et la pensée qui lui vient alla vers sa soeur Kassie.

J'espère qu'elle ne va pas me faire en scandale grommela-t-il.


Puis il alla embrasser sa Douce et lui déposer un doux baiser :

Chérie, j'y retourne, il y a là celle qui t'a battue et ex collègue qui me semble nous avoir caché quelques uns de ses talents dit-il en souriant.

S'approchant de son oreille, il lui murmura :
Je vais tâcher de laver ton honneur mon Amour , lacha-t-il se voulant quelque peu taquin.

Il fit révérence devant la Reyne et Kyane en repassant à leur hauteur, et la voyant déguster goulument l'assiette que lui avait préparée Suzette :

Votre Majesté, vous semblez affamée ! L'émotion peut-être ?

Puis le Comte de Salbart remis son heaume pour rejoindre Mélusin qui piaffait dans son coin et semblait le réclamer afin d'affronter Nebisa sur le terrain.

Icie se leva d'un bond en voyant Gaelik à terre et se précipita vers la tente où on le transportait.
Elle était pâle.

Amour, amour, parle moi......

Vite, enlevez l'armure, appelez le médecin. Et Saocho qui est parti, heureusement qu'il va ramener Hékate.

Elle s'agenouilla pres de lui, tenant ses mains